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Pour réduire l’effet du biais des évaluateurs et atteindre la meilleure objectivité possible, la revue systématique repose sur des méthodes explicites de recherche, de collecte, d’évaluation critique des données et de synthèse des résultats des études. Elle suit des recommandations et des méthodes conçues, entre autres, par différentes collaborations internationales telles que la collaboration Cochrane (domaine biomédical), la collaboration Campbell (domaine des sciences sociales) ou la collaboration Environmental Evidence (domaine de la gestion environnementale).

Contexte et Enjeux

Dans la lignée des collaborations citées ci-dessus, les méthodes de revue systématique de la littérature scientifique, développées depuis les années 1990, répondent aux exigences de transparence et de traçabilité des procédures suivies (règles d’inclusion des articles, d’évaluation de leur qualité, etc.). Cela, dans le but de disposer d’une base de connaissances qui soit facile d’accès pour les acteurs concernés et actualisable au fil des années, de manière à éviter les malentendus ainsi qu’à pouvoir bénéficier de compléments.

Elles sont de plus en plus utilisées par la communauté scientifique (elles sont déjà très utilisées dans le domaine de la médecine). Les méthodes de RSL ont cependant été conçues pour des domaines spécialisés, elles s'appliquent difficilement à des analyses mettant en jeu plusieurs disciplines, comme dans le cas d'un expertise scientifique collective ou d'une étude. En revanche, elles peuvent très bien répondre à une partie, à une sous-question, d'une expertise scientifique collective ou d'une étude.